vendredi 4 mai 2012

Dans la logique et la continuité de 2007...

Hier, François Bayou a publiquement fait part de son choix de vote pour le second tour de la Présidentielle : il votera François Hollande, "candidat de l'illusion" tel qu'il l'a surnommé lors de sa campagne.
La stratégie défendue par F. Bayrou en 2007, à l'entre deux tours, a conduit à l'éclatement de l'UDF et plus largement de la famille centriste.
Ces 5 dernières années, un difficile travail de reconstruction d'une maison centriste a été entrepris : beaucoup y ont donné toute leur énergie : Hervé Morin, Jean Louis Borloo, André Santini, Jean Arthuis, Jean Marie Bockel, Jean Louis Bourlanges...quelques points les séparent mais tant de valeurs les rapprochent : la lutte contre la dette publique, la moralisation de la vie politique, l’attachement à une Union Européenne forte...
En faisant le choix de Francois Hollande, (un choix totalement incohérent au regard des programmes si différents portés par les deux hommes), François Bayrou vient d’asséner un second coup aux centristes ; comment cet homme, ministre d'Edouard Balladur puis d'Alain Juppé a-t-il pu en arriver là ? Comment cet homme qui a fait de la moralisation de la vie politique, son cheval de bataille a-t-il pu à ce point, se montrer aussi déloyal ? Comment cet homme qui prône l'équilibre budgétaire a-t-il pu se tourner vers vers F Hollande, candidat à la folie dépensière ?
Je ne comprends pas ce choix suicidaire, je n'ai aucune réponse à ces questions si ce n'est probablement l'orgueil surdimensionné de F. Bayrou : en effet, voter N. Sarkozy, c'était un peu reconnaître l'erreur stratégique commise en 2007 et ça, François Bayrou ne le pouvait pas.


Retrouver  ici le communiqué de presse du Nouveau Centre appelant les centristes à voter Nicolas Sarkozy.

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